Hotel Galleano Andora

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Andora

« Andöa: se ti a serchi ti nu a trövi » dit un dicton de la tradition populaire d’Andora.
« Si tu la cherches, tu ne la trouveras point » ressemble à un mantra superstitieux qui rappelle les siècles d’histoire qu’Andora a traversés, en équilibre entre les incursions par mer et les invasions terrestres, toujours sauve, souvent fertile et prospère.
Mais aujourd’hui, il est vraiment facile de trouver Andora : des milliers de touristes et visiteurs arrivent chaque année, par l’autoroute et en train, ou bien aux ports et aux aéroports de la Ligurie, pour profiter de ce lieu qui n’est pas qu’un lieu.
Parce qu’Andora est toujours une surprise.

Cette petite ville se trouve à l’extrême ouest de la province de Savone, entre Laigueglia et Cervo, et elle longe, avec ses nombreux hameaux, la basse vallée du torrent Merula et la côte reliant Capo Mele et Capo Cervo. À partir d’une économie principalement basée sur l’agriculture (vergers de pêches, oliveraies et cultures diverses) développée dans son vaste arrière-pays, la ville a progressivement trouvé sa propre identité touristique, développant une nouvelle économie dans les années Soixante.

L’agglomération médiévale du hameau Castello, qui comprend le château-forteresse construit par les Marquis de Clavesana au XIIe siècle et l’Église Santi Giacomo e Filippo de style roman tardif-gothique, est un des complexes monumentaux les plus importants, suggestifs et les mieux conservés de toute la Ligurie.

Andora possède un port en constante expansion situé à l’est, à l’entrée de la ville ; le golfe a un fond sableux et bas (et foisonnant d’objets anciens, ainsi qu’un milieu sous-marin varié, qu’il est possible de visiter avec un guide sous-marin), à proximité des plages. Parmi les produits d’excellence de la région, citons le très parfumé basilic, principal ingrédient du « pesto » ligurien, l’huile d’olive et le vin.

HISTOIRE

L’histoire raconte que les Phocéens auraient fondé Andora, au VII-VIIIe siècle av. J.-C., créant un port sûr et un point d’appui pour le transport du sel provenant des gisements corses. À partir du Ve siècle av. J.-C., Andora et la vallée du Merula formèrent une communauté à part entière. Envahi par les hordes de barbares et de Goths en 951, le territoire passa en 1091 entre les mains des marquis du Vasco et en 1125 entre celles des marquis Clavesana, qui y construisirent une fortification de défense, le Château d’Andora, dans un lieu privilégié, sur une colline qui dominait (et domine encore) la vallée et qui permettait de contrôler également le passage obligé sur la route romaine. Le château, sous la domination de Gênes en 1252, prit encore plus d’importance pendant quelques siècles puis fut abandonné.

MONUMENTS

L’Église Santi Giacomo e Filippo, une œuvre architecturale remarquable de l’époque romane tardive (tendant vers le gothique), fut construite aux alentours de la seconde moitié du treizième siècle. Ce furent probablement les architectes de la cathédrale d’Albenga (construite entre 1255 et 1289) qui s’occupèrent de l’église d’Andora, similaire dans la forme et dans certains détails. Elle possède une façade avec une seule porte et trois fenêtres et trois absides à l’arrière surmontées de petits arcs. Les trois nefs intérieures sont ornées d’arcs en ogive soutenus par des colonnes massives et sculptées. La Tour du château, à côté de l’église, date elle aussi du treizième siècle (construite par les Clavesana aux alentours de 1230, elle fut restaurée au XIXe siècle). Dans la même zone, au sommet de la colline, où se trouve le village, sont situées d’autres beautés architecturales comme le « Paraxu » (plein de charme même s’il est désormais en ruines), dans un premier temps palais des Clavesana puis demeure du gouverneur génois, les restes d’une tour datant probablement d’avant l’an Mille et la petite Église San Nicola, refaite à l’époque baroque, dont une partie des murs présente des traces du XIIe siècle. Le château d’Andora (qui abrite actuellement un restaurant et un piano bar) est une fortification remontant au XIIe siècle. En 1252, au moment de la chute d’Albenga, il passa sous la domination de Gênes. En parfait état, donnant sur Via Aurelia, nous trouvons encore une structure défensive, la Tour Sarrasine, rempart érigé au début du XVIe siècle en défense des barbares arrivant par la mer, qui héberge un restaurant.

Colla Micheri et arrière-pays. Le très ancien village de Colla Micheri (en partie propriété et résidence du célèbre navigateur et ethnologue norvégien Thor Heyerdhal), domine Andora et Laigueglia du haut de la colline. Le hameau suggestif, qui se trouve administrativement sous la Commune d’Andora, se dresse au point de croisement du parcours de Via Julia Augusta. Dans la zone située entre le complexe monumental de Castello et l’autoroute Gênes-Ventimiglia, il est possible d’admirer, en parfait état de conservation, une fontaine romaine constituant un exemple d’architecture mineure plutôt répandu le long des voies de communication. Elle est probablement d’origine médiévale, comme le pont romain, avec ses trois arches en dos d’âne, visible en parcourant via Argine Sinistro, le long du rivage du Merula. Non loin se trouve l’Église San Giovanni, probablement la plus ancienne circonscription ecclésiastique, autour de laquelle est né le premier noyau d’habitat de la vallée. En continuant vers le centre de la val Merula, on rencontre le petit village de Stellanello. Certains travaux de maçonneries datant de 1100-1200 sont visibles au cimetière de San Giorgio. Sur la place principale du petit village de Testico, dans une zone collinaire entre Andora et Alassio, se trouve l’église paroissiale du XVIIIe siècle dédiée aux Saints Pierre et Paul. Pour finir, le village de Rollo est particulièrement suggestif, avec son Église SS Trinità et le château du XVe siècle. La première était à l’origine une chapelle, reconstruite dans des formes baroques entre 1616 et 1634. Le deuxième, ancien siège du Tribunal d’Instance et presbytère actuel, est un autre exemple des structures défensives visibles le long de la côte ligurienne.

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